Pour la première fois, la branche des salariés en portage salarial a vu ses organisations patronales
soumises à une enquête de représentativité.

Les résultats viennent confirmer la Fédération des Entreprises de Portage Salarial (FEPS) en qualité
d’organisation patronale représentative de la branche, entérinant ainsi sa légitimité au sein des
différentes instances paritaires, aux côtés de son confrère du syndicat des Professionnels de l’Emploi en Portage Salarial (PEPS).

La FEPS s’en félicite et voit sa détermination à défendre l’ouverture du portage au plus grand nombre
renforcée.

En effet, pour la fédération, le portage salarial ne peut plus être réservé à une élite. Inclusif,
accélérateur de transitions professionnelles, facilitateur de projets entrepreneuriaux, il doit être un
véritable outil des politiques de l’emploi et participer activement à la résorption du chômage de masse dans nos territoires.

Pour mener à bien cette ambition, la FEPS souhaite un dialogue social dense et exigeant. C’est par lui
que doivent se mener les réflexions et les expérimentations relatives au niveau minimum de diplôme
requis en portage salarial, à l’abaissement du seuil d’entrée ou encore à la limitation dans le temps des contrats de prestation qui freine les travailleurs indépendants en portage salarial dans le développement de leur clientèle.

Pour ce faire, les administrateurs de la FEPS se donnent pour objectif la recherche d’un compromis le
plus large possible, ouvrant la voie à l’amélioration des conditions de travail des salariés portés tout
en soutenant et en sécurisant la croissance du secteur. Il ne doit jamais être un espace d’affrontements stériles, portés par un activisme qui remet en cause l’existence même du portage salarial au détriment de l’épanouissement et de l’emploi du plus de 100 000 Français.

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