Ces données sont issues de l’étude FEPS du secteur du portage salarial en 2018.

Lorsque l’on compare la répartition régionale du chiffre d’affaires des entreprises de portage salarial (EPS) et la répartition régionale du PIB français, on observe sans surprise que les déséquilibres constatés dans l’approche par le nombre d’EPS se confirment dans l’approche par les chiffres d’affaires. De fait, le nombre d’EPS est lié au chiffre d’affaires du portage salarial, et la croissance du nombre d’EPS est un indicateur fiable du niveau de développement du portage salarial dans une région donnée.

Dans le tableau ci-dessus, on constate ainsi que les régions Ile-de-France (+10,25%) et Occitanie (+4,78%) sont les deux régions les plus développées en termes de chiffre d’affaires du portage salarial, relativement à leur participation au PIB national.

A l’inverse, les régions Grand Est (-4,64%), Normandie (-2,69%) et Bourgogne-Franche-Comté (-2,29%) présentent des retards. Notons que le sous-développement du Grand-Est peut-être légèrement infléchi, compte tenu du statut frontalier de cette région et de l’existence d’entreprises de portage salarial exerçant en France et basées notamment au Luxembourg. Néanmoins, cette région demeure la plus en retard dans le secteur du portage salarial.

Il existe une corrélation entre la répartition régionale de la valeur ajoutée du tertiaire marchand selon l’INSEE et la répartition du chiffre d’affaires du portage salarial. Notons que la distribution de cette valeur ajoutée a servi de référence, précédemment dans l’étude, pour la réaffectation de 15% du chiffre d’affaires des EPS basées en région Ile-de-France vers l’ensemble du territoire.

Cette représentation fait notamment apparaître le niveau de développement très avancé du portage salarial en région Occitanie.