Rejoignez la Coalition de défense des entreprises de portage salarial face au harcèlement administratif

Pour témoigner d’un harcèlement administratif et fiscal dans votre entreprise, contactez-nous par courriel ou téléphone.

Vous savez que nous créons des emplois, dans tous les territoires, depuis près de 40 ans, et que nous sommes en pleine croissance…

Alors pourquoi nous suspecter au lieu de nous accompagner ?

Vous savez que la législation de notre secteur est encore jeune et en pleine construction…

Alors pourquoi nous cibler au lieu de nous conseiller ?

Vous savez que le portage salarial est une nouvelle forme d’emploi innovante…

Alors pourquoi vous raidir au lieu de faire preuve de davantage de souplesse ?

Vous savez que nous offrons une protection sociale aux indépendants qui le souhaitent…

Alors pourquoi en profiter pour s’attaquer à leurs revenus ?

Vous savez que les entreprises de portage salarial sont majoritairement de petites entreprises…

Alors pourquoi les noyer sous les contrôles au lieu de leur permettre de se développer ?

De quoi s’agit-il ?

Le Syndicat des entreprises de portage salarial saisit Gérald Darmanin contre le harcèlement que subissent les entreprises de portage salarial

Depuis plusieurs années, la plupart des entreprises de portage salarial sont exposées à une avalanche de contrôles administratifs et fiscaux, URSSAF en tête. Pour certaines de ces sociétés, ces contrôles revêtent un caractère quasi-permanent et sont vécus comme un véritable harcèlement. Ces dernières semaines, après avoir constaté l’accélération de ces procédures, notre Syndicat a mobilisé son service d’intelligence économique pour recueillir et analyser l’information disponible sur ces contrôles et leurs issues. Les conclusions sont très inquiétantes et confirment les signaux faibles recueillis jusqu’à présent : en 2019, les contrôles administratifs en série ont affaibli l’ensemble du secteur du portage salarial. En conséquence, nous annonçons publiquement la sollicitation du ministre de l’Economie et des Finances pour aboutir à une médiation pour l’ensemble de notre secteur.

Une avalanche injustifiée de contrôles administratifs et fiscaux.

Les contrôles administratifs se multiplient pour toutes les entreprises de portage salarial. Leur accélération inouïe entrave gravement le développement de cette forme d’emploi, qui représente aujourd’hui près de 86 000 personnes, et étouffe nos sociétés, dont le chiffre d’affaires avoisinait 1,3 milliard d’euros en 2018.

La plupart des structures exerçant du portage salarial emploient moins de 2 permanents ; chaque contrôle administratif ou fiscal, qui s’étend généralement sur plusieurs mois, les détourne de leur métier de conseil et d’accompagnement, jusqu’à mettre en péril leur activité et celle de leurs salariés portés.

Dans ce contexte, les organisations professionnelles ne sauraient se contenter d’un accompagnement juridique des entreprises contrôlées, car ce dernier protège surtout les sociétés de portage salarial les plus robustes des points de vue économique et humain.

Nos petites structures sont d’abord fragilisées par le volume astronomique de temps perdu dans la multiplication des contrôles, plus encore que par les amendes.

Pour protéger nos entreprises, en particulier les plus fragiles, une seule issue est possible : obtenir, par tous les moyens, la réduction d’une pression administrative et fiscale inacceptable, qui les décourage et entrave leur développement.

Halte à la prédation des créateurs d’emploi

Les amendes infligées à nos entreprises proviennent de failles et zones grises relatives à la jeunesse de notre secteur d’activité, exploitées à dessein par les administrations.

Ces dernières exploitent des principes inapplicables ou inadaptés au portage salarial et déstabilisent ainsi nos entreprises. Elles appliquent de manière volontaire des grilles de lecture fortement contestables, et n’hésitent pas à utiliser la menace et le chantage (comme le « chantage à l’attestation de vigilance ») pour obtenir le règlement immédiat de leurs amendes, dont les sommes ne sont récupérées par l’entreprise de portage salarial qu’à l’issue de longues et coûteuses contestations en justice.

Nos entreprises sont également confrontées à certains fonctionnaires qui ne cachent pas leur hostilité idéologique au portage salarial.

Le caractère abusif d’une grande partie de ces redressements s’illustre dans les récentes actions de justice, qui ont donné raison aux entreprises de portage salarial. D’autres sont à venir ; le Syndicat leur apportera son plein soutien.

Il a d’ailleurs été indiqué à nos services, et ce à plusieurs reprises, y compris par des fonctionnaires de l’URSSAF, que lesdits redressements répondaient à des consignes visant explicitement les entreprises de portage salarial, afin de s’assurer des « redressements faciles ».

Si ces allégations se vérifiaient, une partie non négligeable de ces procédures relèveraient du racket administratif. Ces procédés de pression directe et indirecte sont inadmissibles et doivent cesser de manière immédiate. Le Syndicat considère que ce harcèlement administratif relève de l’obstruction à la liberté d’entreprendre. Désormais, toute administration qui participera à ce harcèlement trouvera notre Organisation sur son chemin.


Le Gouvernement doit prendre ses responsabilités

Comme toutes les entreprises, il est normal que l’activité des sociétés de portage salarial soit contrôlée par les administrations. Si nos sociétés ne sont pas au-dessus des lois, elles ne sauraient en aucun cas être en-dessous : c’est la quantité effrayante des contrôles et la mauvaise foi manifeste des administrations sur la réalité de l’activité de portage salarial qui doit changer, vite.

Depuis près de 40 ans, les entreprises de portage salarial créent de l’emploi salarié et accompagnent trois types d’actifs : ceux qui aspirent à davantage d’autonomie dans l’exercice d’une expertise, ceux qui souhaitent retrouver un statut protecteur face aux difficultés d’emploi et ceux qui souhaitent tester un modèle entrepreneurial.

L’apport du portage salarial au paysage socio-économique français n’est plus à démontrer. Le portage salarial est un outil de lutte contre la précarité des actifs, notamment des plus fragiles sur le terrain de l’emploi. Ce domaine d’activité présente une rentabilité naturelle bien plus faible que la plupart des secteurs du tertiaire ; il joue un rôle social de premier plan dans le nouveau paysage de l’emploi en France.

En juin 2017, Gérald Darmanin annonçait un changement radical de philosophie dans l’administration : le devoir de conseil avant le pouvoir de sanction. Il appartient désormais au Gouvernement de joindre la parole aux actes, une bonne fois pour toutes, et de faire preuve d’autorité auprès de ses administrations pour mettre fin à des dérives dangereuses et intolérables. Les administrations fiscales et sociales doivent tenir leur rôle d’accompagnement des TPE et PME du portage salarial, qui créent de l’emploi en France. Notre Syndicat prendra toutes ses responsabilités dans la médiation qui s’impose et ne tolèrera plus aucune dérive ; il usera de tous les moyens à sa disposition pour dénoncer, lutter et se dresser publiquement contre les procédures et sanctions abusives.

Création d’une coalition de défense du portage salarial

Le Syndicat appelle toutes les entreprises de portage salarial de France, toutes les organisations professionnelles du secteur et les salariés portés à le rejoindre pour une mobilisation réelle autour de ces enjeux stratégiques. Dans ce cadre, en parallèle des contacts qu’il a établi avec les ministères de l’Economie et du Travail, le Syndicat annonce :

• La création d’un groupe de travail sur les contrôles administratifs, dans lequel il invite toutes les entreprises de portage salarial, tous les salariés portés et syndicats CGT, CFDT, CFTC, FO et PEPS à le rejoindre. Ce groupe formulera à très court terme les propositions concrètes de notre profession, d’une seule voix, à destination des pouvoirs publics ;

• L’ouverture d’une ligne téléphonique de contact (01.85.73.25.15), du lundi au vendredi, de 9 heures à 19 heures, pour recueillir tous les témoignages, questions et propositions sur ce sujet vital pour l’ensemble de notre secteur ;